Article tiré du blog Villachicoubis
Plus que le concept, l'outil ou le langage, je dirais que ce qui fait l'énorme différence entre l'être humain et les autres êtres vivants c'est la vanité.
Où que je regarde, n'importe comment je regarde, je vois toujours à travers l'expression de l'homme avec le chien la plus sotte de toutes les suffisances, le besoin irrépressible et quasi instinctif de l'individu humain à dominer l'animal, de le diriger dans le moindre de ses comportements. L'animal est un faire valoir, une manière de se mettre en valeur. Plus l’animal nous écoute et reste bien discipliné et plus alors le spectacle devient fascinant pour le non « initié ».
Un chien qui n’obéit pas on passe pour un nul entendons nous bien ! Comme quoi l’animal est le transfuge de moultes représentations dont il devient un livre ouvert pour lire dans l’esprit des hommes.
Cette fatuité à la domination et au faire valoir est d'autant plus ridicule que le motif ultime est le plus souvent soit l'espoir d'être regardé avec admiration par les autres, soit du moins de faire cadrer le chiens à des besoins sociologiques modernes humains totalement déphasé de la réalité du chien. C'est qu'un chien qui aboie attire la police, un qui mord attire les ennuis, et un qui ne sait pas se tenir en société attire la honte du regard d'autrui. Ces autres dont une partie ne voit rien de l'exacte vérité qui se trame du point de vue de l'animal, et l'autre partie qui s’en contre fiche car pour celle là un chien se contente de baver et puer.
Il y a dans l'exercice de dressage et la fascination qu'il exerce sur un certain public, un jeu d'illusion dans lequel même les opérateurs convaincus d'être chevronnés se perdent totalement.
Le spectacle le plus fascinant est-il l’obéissance de l’animal ou sa complicité avec l’homme ?
Les écoles comportementalistes et autres clubs canins, les compétitions sportives ou de beauté ne révèlent dans mon "œil", que la crédulité ambiante et la vanité d’avoir le plus beau chien, le plus obéissant, bref d’être le meilleur via le prisme du chien. Il faut apprendre à transcender ce jeu de miroirs réciproques. Voir plus loin et surtout voir l’animal comme un ami, un partenaire, un colocataire, jamais comme un être qu’on doit dominer par nature.
Un chien qui a un vrai trouble de comportement insoluble est un chien malade.
Soigner le chien suppose toujours avant tout de soigner l'humain. Et soigner l'humain implique de l'ouvrir sur une autre idée du monde du vivant, et du respect à avoir pour lui, mais aussi sur une autre idée de la réalité dans laquelle il croit évoluer. Soigner le chien est donc un tâche titanesque, presque idéaliste. Le chien sera toujours malade de l'homme comme l'homme se rend malade de lui même.
C'est que trouver l'équilibre, déchirer le voile n'est pas mince affaire pour l'ensemble de l'humanité et le motif de cette impasse est simple que récurrente : La vanité.
Vanité. Voilà à quoi se résume le plus souvent le rapport de l'homme à l'animal et de l'homme à son chien.
L'homme ne peut s'empêcher de regarder l'animal sans vouloir lui apprendre à être autre chose que ce qu'il est, sans vouloir décider et juger de ce qui est bon ou mauvais pour lui, car l’homme s’est auto proclamé « supérieur ».
Les éleveurs décident quel chien doit s'accoupler avec tel autre, ils décident quand la chienne n'est plus à même de s'occuper de ses chiots, ils décident quand le chiot doit être sevré et ce qu'il devra dès lors manger. Les propriétaires acquéreurs décident ensuite comment le chien doit se tenir, où il doit dormir, quand il doit sortir, quel langage il devra parler,...
Au milieu de ce monde les professionnels du chien qui, bien que professionnels, sont loin d'être unanimes dans leurs recommandations (on se demande pourquoi puisqu'ils pratiquent tous la même matière), y vont à grand renfort de conseils sur ce que le chien doit être par rapport à l'homme et comment ce dernier doit le dresser et le commander.
Le propriétaire acquéreur se laisse conduire et laisse ses sous de ci, de là, sans finalement jamais bien comprendre la nature de son chien et comment devenir un « dominant »
C’est que devenir un « dominant » un « battant » un « leader » cela n’est pas donné à tout le monde dans la vie, dès lors on peut compenser avec son chien…
Vous éleveurs, croyez tout savoir de vos chiens, et vous comportementalistes et chefs de clubs les plus divers, le chien cela vous connaissez parait-il ? D’ailleurs vous connaissez puisqu’à vous il vous obéit le chien.
La vérité est.... que vous ne représentez qu'un spectacle désolant qui ne m'inspire qu'une chose : demander pardon à l'animal de toutes vos exactions. Et tandis que vous pavoisez avec vos pédigrées, vos coupes et récompenses, pendant que vous vous gonflez d'orgueil d'être un de ces dresseurs hors norme, tandis que l'un se targue d'être éthologue du loup, et l'autre psychologue canin, sachez que vous m'inspirez la honte d'appartenir à la même espèce que vous.
Si vous saviez ce que je vois quand je vous regarde pavoiser autour du chien. Si vous saviez tout ce qu'il me révèle vous auriez parfois l'impression d'être un peu nus.
C'est vous qui devriez avoir honte au lieu de vous sentir fier, d'avoir bien dressé ce chien qui fait l'admiration de tous, à coup de pompes dans le cul et de répression psychique par le fait de votre violence verbale et physique, de vos exercices répétitifs, et de votre conditionnement Pavlovien contre nature.
C'est vous qui devriez creuser un trou dans la boue et aller vous y planquer quand vous faites taire votre chien grâce à un beau collier de torture, dernier cri technologique.
Et vous qui venez de prendre un bouvier bernois pour le faire vivre dans 50 m2 au troisième vous êtes vraiment convaincu d'être de l'espèce supérieure car intelligente ? De mon point de vue vous seriez plutôt un beau crétin de ne pas avoir vu de suite qu'un chien de 50 kg n'est pas fait pour vivre dans ce que vous avez à lui proposer.
Et je finirai par cette dame qui adore son chien qui ne pose jamais les pieds par terre pour ne pas se salir, qui lui a mis un beau manteau pour sortir et qui s'affole dès que l'ayant mis au sol deux secondes pour faire pipi, elle le voit "avec horreur!" partir dans la neige. Elle demande conseil. Franchement que faire d'autre pour lui être utile que de lui recommander d'aller voir un spécialiste des blocages mentaux plutôt que de tortiller de manière précieuse devant moi, son clebs dans les bras à hauteur de son soutien gorge et se demandant "Mais c'est quoi le problème de mon chien ?"
Partout je vois des chiens accrochés à des radiateurs, en cage, vivant dans des caves des garages et des arrières cours sordides, sortant peu, parfois muselé. Partout je vois des vétérinaires prescrire des chimies pour chien afin de les "tranquilliser" et qu’ils se tiennent bien comme veulent les humains. Partout des colliers, des barrières électriques, des ultra sons, de la citronnelle. J’ai même entendu des généticiens évoquer un programme de sélection pour obtenir un chien gentil avec les enfants et qui ne mordrait pas. Les aliments bio pour chien sombrent avec le reste du naufrage et sortant maintenant une gamme végétarienne.
L’homme étant devenu fou, le chien ne se porte pas mieux.
Et tous pavoisent avec le chien : Si il est beau bien dressé et intelligent c'est grâce à tel super éducateur dont on se refile l’adresse à la mode.
Et si le chien ne marche pas comme on veut, c'est qu'il a un problème...
Le pire est que si je tente ici de vous dire qu'il existe une nature naturelle qui guide le comportement du chien, que cette nature peut être étudiée en laissant tout simplement les chiens ensemble à leur libre expression, et qu'une fois comprise cette nature participe grandement à instaurer un rapport sain et constructif entre l'homme et son chien je passerai pour une illuminée. Et je passerai carrément pour une neuneu qui aime trop les chiens type Brigitte Bardot si je vous parle en plus d’intelligence animale. Une vraie intelligence qui n’a rien à envier à la notre et qui est capable de piger bien des choses si on sait s’entretenir avec.
Alors je vous le dis une bonne fois pour toutes : cessez votre vanité qui consiste à vouloir commander votre chien, cessez de le sociabiliser de force avec tout le monde, cessez de lui imposer vos rythmes dont votre existence enfermée dans du béton, dans des garages ou des coffre de voiture, cessez de vous croire supérieurs et une bonne fois pour toutes acceptez enfin que ce soit l'animal qui vous guide et non l'inverse. Vous en gagneriez peut être en dignité pour une fois.
Et puis vous pourriez bien découvrir autre chose de votre chien, une chose bien surprenante capable de vous transformer en un être humain meilleur car plus intelligent que lorsque c'est la vanité qui vous guide.
Si vous aimez votre chien, si vraiment vous avez le soucis de son bien être et de son équilibre acceptez ces mots écrits à votre attention toute spécifique : Observez votre chien, laissez vous conduire par lui, tentez de comprendre ce qu'il a à vous dire, laissez le librement s'exprimer, et respectez sa nature qui n’est pas de vivre enfermé, en ville en promiscuité avec le tout venant à bouffer des trucs industriels. Ne prenez pas de chien si vous n’avez pas de temps ni d’espace pour lui et ce même s'il ne s’agit que d’un petit chien.
Le chien voit un monde dont vous ignorez tout. Apprenez à regarder derrière la porte qu’il peut vous ouvrir, il y a dans tout cela une logique qui finira par vous apparaitre si tant est que la nature vous ait donné les moyens cognitifs d'accéder à ce genre d'information.
Car là est le problème le plus souvent : Malgré votre vanité, avez-vous vraiment l'envergure intellectuelle pour comprendre le règne animal ? Ou êtes-vous tout simplement un simple crétin plus bête que votre chien qui devint malade de toutes vos discordances ?
C'est qu'à partir du moment où on a posé le principe des tests de QI on a implicitement admis que tout les être humains n'étaient pas de même valeur intellectuelle, dés lors cela crée une différence pour comprendre son chien...
Par contre il n’y a pas de différence entre les chiens pour comprendre l’homme…
Comme quoi la vanité vous induit vraiment en erreur.
Auteur : VillaChicoubis (c)
L'homme ne peut s'empêcher de regarder l'animal sans vouloir lui apprendre à être autre chose que ce qu'il est, sans vouloir décider et juger de ce qui est bon ou mauvais pour lui, car l’homme s’est auto proclamé « supérieur ».
Les éleveurs décident quel chien doit s'accoupler avec tel autre, ils décident quand la chienne n'est plus à même de s'occuper de ses chiots, ils décident quand le chiot doit être sevré et ce qu'il devra dès lors manger. Les propriétaires acquéreurs décident ensuite comment le chien doit se tenir, où il doit dormir, quand il doit sortir, quel langage il devra parler,...
Au milieu de ce monde les professionnels du chien qui, bien que professionnels, sont loin d'être unanimes dans leurs recommandations (on se demande pourquoi puisqu'ils pratiquent tous la même matière), y vont à grand renfort de conseils sur ce que le chien doit être par rapport à l'homme et comment ce dernier doit le dresser et le commander.
Le propriétaire acquéreur se laisse conduire et laisse ses sous de ci, de là, sans finalement jamais bien comprendre la nature de son chien et comment devenir un « dominant »
C’est que devenir un « dominant » un « battant » un « leader » cela n’est pas donné à tout le monde dans la vie, dès lors on peut compenser avec son chien…
Vous éleveurs, croyez tout savoir de vos chiens, et vous comportementalistes et chefs de clubs les plus divers, le chien cela vous connaissez parait-il ? D’ailleurs vous connaissez puisqu’à vous il vous obéit le chien.
La vérité est.... que vous ne représentez qu'un spectacle désolant qui ne m'inspire qu'une chose : demander pardon à l'animal de toutes vos exactions. Et tandis que vous pavoisez avec vos pédigrées, vos coupes et récompenses, pendant que vous vous gonflez d'orgueil d'être un de ces dresseurs hors norme, tandis que l'un se targue d'être éthologue du loup, et l'autre psychologue canin, sachez que vous m'inspirez la honte d'appartenir à la même espèce que vous.
Si vous saviez ce que je vois quand je vous regarde pavoiser autour du chien. Si vous saviez tout ce qu'il me révèle vous auriez parfois l'impression d'être un peu nus.
C'est vous qui devriez avoir honte au lieu de vous sentir fier, d'avoir bien dressé ce chien qui fait l'admiration de tous, à coup de pompes dans le cul et de répression psychique par le fait de votre violence verbale et physique, de vos exercices répétitifs, et de votre conditionnement Pavlovien contre nature.
C'est vous qui devriez creuser un trou dans la boue et aller vous y planquer quand vous faites taire votre chien grâce à un beau collier de torture, dernier cri technologique.
Et vous qui venez de prendre un bouvier bernois pour le faire vivre dans 50 m2 au troisième vous êtes vraiment convaincu d'être de l'espèce supérieure car intelligente ? De mon point de vue vous seriez plutôt un beau crétin de ne pas avoir vu de suite qu'un chien de 50 kg n'est pas fait pour vivre dans ce que vous avez à lui proposer.
Et je finirai par cette dame qui adore son chien qui ne pose jamais les pieds par terre pour ne pas se salir, qui lui a mis un beau manteau pour sortir et qui s'affole dès que l'ayant mis au sol deux secondes pour faire pipi, elle le voit "avec horreur!" partir dans la neige. Elle demande conseil. Franchement que faire d'autre pour lui être utile que de lui recommander d'aller voir un spécialiste des blocages mentaux plutôt que de tortiller de manière précieuse devant moi, son clebs dans les bras à hauteur de son soutien gorge et se demandant "Mais c'est quoi le problème de mon chien ?"
Partout je vois des chiens accrochés à des radiateurs, en cage, vivant dans des caves des garages et des arrières cours sordides, sortant peu, parfois muselé. Partout je vois des vétérinaires prescrire des chimies pour chien afin de les "tranquilliser" et qu’ils se tiennent bien comme veulent les humains. Partout des colliers, des barrières électriques, des ultra sons, de la citronnelle. J’ai même entendu des généticiens évoquer un programme de sélection pour obtenir un chien gentil avec les enfants et qui ne mordrait pas. Les aliments bio pour chien sombrent avec le reste du naufrage et sortant maintenant une gamme végétarienne.
L’homme étant devenu fou, le chien ne se porte pas mieux.
Et tous pavoisent avec le chien : Si il est beau bien dressé et intelligent c'est grâce à tel super éducateur dont on se refile l’adresse à la mode.
Et si le chien ne marche pas comme on veut, c'est qu'il a un problème...
Le pire est que si je tente ici de vous dire qu'il existe une nature naturelle qui guide le comportement du chien, que cette nature peut être étudiée en laissant tout simplement les chiens ensemble à leur libre expression, et qu'une fois comprise cette nature participe grandement à instaurer un rapport sain et constructif entre l'homme et son chien je passerai pour une illuminée. Et je passerai carrément pour une neuneu qui aime trop les chiens type Brigitte Bardot si je vous parle en plus d’intelligence animale. Une vraie intelligence qui n’a rien à envier à la notre et qui est capable de piger bien des choses si on sait s’entretenir avec.
Alors je vous le dis une bonne fois pour toutes : cessez votre vanité qui consiste à vouloir commander votre chien, cessez de le sociabiliser de force avec tout le monde, cessez de lui imposer vos rythmes dont votre existence enfermée dans du béton, dans des garages ou des coffre de voiture, cessez de vous croire supérieurs et une bonne fois pour toutes acceptez enfin que ce soit l'animal qui vous guide et non l'inverse. Vous en gagneriez peut être en dignité pour une fois.
Et puis vous pourriez bien découvrir autre chose de votre chien, une chose bien surprenante capable de vous transformer en un être humain meilleur car plus intelligent que lorsque c'est la vanité qui vous guide.
Si vous aimez votre chien, si vraiment vous avez le soucis de son bien être et de son équilibre acceptez ces mots écrits à votre attention toute spécifique : Observez votre chien, laissez vous conduire par lui, tentez de comprendre ce qu'il a à vous dire, laissez le librement s'exprimer, et respectez sa nature qui n’est pas de vivre enfermé, en ville en promiscuité avec le tout venant à bouffer des trucs industriels. Ne prenez pas de chien si vous n’avez pas de temps ni d’espace pour lui et ce même s'il ne s’agit que d’un petit chien.
Le chien voit un monde dont vous ignorez tout. Apprenez à regarder derrière la porte qu’il peut vous ouvrir, il y a dans tout cela une logique qui finira par vous apparaitre si tant est que la nature vous ait donné les moyens cognitifs d'accéder à ce genre d'information.
Car là est le problème le plus souvent : Malgré votre vanité, avez-vous vraiment l'envergure intellectuelle pour comprendre le règne animal ? Ou êtes-vous tout simplement un simple crétin plus bête que votre chien qui devint malade de toutes vos discordances ?
C'est qu'à partir du moment où on a posé le principe des tests de QI on a implicitement admis que tout les être humains n'étaient pas de même valeur intellectuelle, dés lors cela crée une différence pour comprendre son chien...
Par contre il n’y a pas de différence entre les chiens pour comprendre l’homme…
Comme quoi la vanité vous induit vraiment en erreur.
Auteur : VillaChicoubis (c)