samedi 23 juin 2007

Le scandale des pesticides

La France du silence par Emmanuelle Cabau

En France, nous avons un dicton : "on n’a pas de pétrole mais on a des idées".
Des idées en effet mais des idées très arrêtées parfois !
Lorsque je contemple les idées des deux dernières décennies, j’ai le tournis …

1983-1985, écoulement de stocks de sang que l’on sait contaminé,
1986, en avril, le nuage radioactif, formé après la catastrophe de Tchernobyl, s’arrête à la frontière française,
1988-1989, nos gentils bovins herbivores nourris de farine faite des restes de leurs congénères deviennent fous,
1992, le "Gaucho" puis le "Régent", insecticides, font leur apparition dans les campagnes françaises et déciment nos ruches.

Ajoutons-y, pour faire bonne mesure, la généralisation des téléphones portables et l’impact encore méconnu de leurs ondes SHF et antennes-relais sur le développement cérébral de nos bambins, l’apparition des premières cultures d’OGM en France dont personne ne veut mais qui pourtant réussissent à s’imposer…

Dans "Pesticides, révélations sur un scandale français", les auteurs F. Nicolino et F.Viellerette jettent l’alarme sur les produits de la chimie que l’on retrouve désormais partout et jusque …dans le cordon ombilical des foetus. Nos sols sont gorgés de poison. L’eau, dite potable, contient des traces résiduelles de multiples pesticides (sans compter ceux que l’on ne recherche pas), nos fruits et légumes également. Ils subissent parfois près d’une trentaine de traitements avant récolte, et tout cela avec la complicité de nos ministères.

Pendant ce temps, les maladies neurologiques et neurodégénératives (Parkinson, sclérose en plaques, Creutzfeld-Jacob, Alzheimer, etc) croissent vertigineusement, les problèmes de fertilité masculine se développent ainsi que les troubles des systèmes immunitaires et endocriniens.

Les contre-pouvoirs ? Inexistants.

En France, l’écologie est avant tout un parti politique minoritaire et non une réalité qui rassemble. Aucune crédibilité donc, aucun poids face aux puissants lobbies de la chimie et de l’agro-alimentaire.

Il semblerait que décidément toujours et partout la logique économique prime en France sur la santé publique. Parfois je me demande s’il n’aurait pas mieux valu pour la population française que l’on possède des champs pétrolifères !

www.pesticides-lelivre.com
Des pesticides au menu : www.pesticides-non-merci.com

lundi 4 juin 2007

La tragédie des nécro-carburants

Campagnes d'intoxication

Par
Dominique Guillet 24 mars 2007

Au Salon de l'Agriculture 2007, une partie du hall 2 s'était transformée en salon de l'automobile ! Ils étaient tous là, Peugeot, Ford, Renault, etc. Avec des grosses planètes qui pendaient du plafond et des petites fleurs peintes sur les portières des voitures. Émouvant : ils clament haut et fort qu'ils vont sauver la planète avec l'éthanol et les huiles de colza !

Les grands slogans sont lancés : biodiesels, biocarburants, or vert, carburants verts, "le carburant qui voit la vie en vert"... L'édition spéciale Ford des Cahiers de l'Automobile titre "Bio-Carburants", Bio faisant 7 cm de hauteur et carburants faisant 1,5 cm de hauteur : les grands pièges de la sémantique pour endormir le peuple. Le même magazine en page 7 titre "le bio en 40 questions". Quel "bio" ? Est ce une nouvelle abréviation pour "biocarburant" ? Plus l'intoxication est grosse, mieux elle passe ! Pourquoi se gêner ?

Les 40 questions susdites concernent les agro-carburants et nous apprenons que l'éthanol ne se boit pas (aucun risque d'accroître l'alcoolisme dans ce pays !), que l'utilisation des pesticides baisse depuis 10 ans (témoin l'accélération du nombre de cancers!) et que la baguette de pain ne va pas augmenter ! Il est vrai que si la baguette augmentait de 100 % comme la tortilla au Mexique, les Français tortilleraient du nez. Il ne faut mieux pas toucher à la baguette !

Nous apprenons également que les carburants végétaux n'ont pas été développés plus tôt parce que "le contexte économique, politique, énergétique n'était pas jusqu'ici favorable". En clair, parce que les pétroliers ne l'avaient pas encore décidé !

Mais le contexte politique a évolué. Un candidat présidentiable propose même en France une "pastille bleue", bleue comme la Terre (vue de très haut, sinon, c'est moins bleu !) pour favoriser les véhicules au "biocarburant" avec une petite ristourne au péage et des stationnements gratuits. C'est bien mignon, tout cela !

L'attribution du terme "bio" pour les nécro-carburants gagne en tout cas du terrain rapidement. Cela nous rappelle le syndrome des yoghourts de chez Danone. On trouve sur Internet des publicités pour Volvo "Volvo fera du sport bio" ou pour Ford "Ford et Europcar roulent pour le bio !" ou pour Saab "300 chevaux écologiques". Certaines voitures roulant au carburant végétal ont même la mention "bio" peinte sur la carrosserie.

C'est le coup de grâce pour l'agriculture bio, d'autant plus que la pression des lobbies à Bruxelles cherche à imposer une agriculture bio de "seconde génération" avec une pincée de pesticides par-ci et une demi pincée de chimères génétiques par-là! Les cahiers de charge de l'agro-bio sont en passe de devenir des cahiers de décharge! Pinçons-nous le nez.

L'industrie de l'automobile s'auréole, ad nauseam, d'une surenchère de slogans verdoyants. Saab vante une de ses voitures avec le logo suivant "Les forces de la nature auront toujours besoin de s'exprimer. Libérons-les." Koenigsegg présente une voiture comme "sa fleur à la tige puissante". Les rallyes deviennent "bios"."écolos". Les voitures deviennent "propres". C'est la "passion verte". Etc.
Inversion des valeurs. Perte de sens. Double langage. Dérives sémantiques. Les voitures et les pneu.

Et si on proposait un moratoire sur les carburants végétaux !

Les carburants végétaux ne sont pas bios : ils sont issus de plantes cultivées avec toute l'artillerie lourde des intrants de l'agrochimie et des pesticides. Les termes "biodiesel", "bioéthanol" et "biocarburants" sont passés en un temps record dans le langage commun, suite à un énorme matraquage publicitaire et médiatique. Ces carburants végétaux sont obtenus grâce à des processus d'extraction industrielle très complexes. Le terme "bio" signifie "vie". On voit difficilement ce qui permettrait à ces carburants végétaux de mériter le préfixe bio. Parle-t-on de bioblé, ou de biotomate ou de biomaïs ?

Nous sommes là au coeur d'une gigantesque arnaque sémantique. C'est bien plutôt de "nécrocarburants», de "nécroéthanol" et de "nécrodiesel" qu'il faudrait parler. Nécro signifie mort et ce préfixe seul peut qualifier les aspects techniques, écologiques et humains de cette sinistre farce.

Les carburants végétaux ne sont pas verts, ils seraient même plutôt rouges, de la couleur du sang. Ils vont accroître l'immense tragédie de la sous-nutrition, de la mort de faim, de la misère sociale, du déplacement des populations, de la déforestation, de l'érosion des sols, de la désertification, de la pénurie en eau, etc.

Les grands groupes pétroliers qui se sont alliés aux grands groupes de l'agro-alimentaire et aux grands groupes de l'agrochimie et aux grands groupes semenciers pour lancer cette farce grotesque tentent de tranquilliser le citoyen en prétendant que les carburants végétaux ne représentent aucune "concurrence pour les filières alimentaires".

Dans la série "tchou-tchou" soporifique, l'Aficar (Agence française d'informations et de communication agricole et rurale) a lancé en février 2007 le "Train de la terre" avec l'incontournable wagon sur les carburants verts. L'Aficar doit "promouvoir une image positive, dynamique et innovante de l’agriculture" selon le ministre Bussereau et elle doit rassurer les citoyens sur la qualité des produits agricoles. Ce qui n'est pas une tâche aisée, surtout lorsque le dit citoyen découvre l'ouvrage passionnant de NICOLINO et de VEILLERETTE : "Pesticides : révélations sur un scandale français".

Quels seront les courageux journalistes qui vont se lancer dans la rédaction d'un ouvrage "Carburants végétaux : révélations sur un scandale mondial" ?

Désertification et Érosion
Pas de "concurrence pour les filières alimentaires". Et pourtant, savez-vous :
- que l'année 2006 fut déclarée par l'ONU "Année Internationale des Déserts et de la Désertification".
- que les activités agricoles génèrent une érosion telle que, chaque seconde, ce sont 2420 tonnes de sol qui partent dans les océans ou dans les vents.
- que chaque heure de la journée, ce sont 1370 ha de terres qui sont désertifiées à jamais.
- que 36 000 personnes meurent de faim tous les jours.
- que, selon la FAO, la surface moyenne de terre arable par habitant était de 0,32 ha en 1961/1963 (pour une population mondiale de 3,2 milliards), de 0,21 ha en 1997/1999 (pour une population mondiale de 6 milliards) et sera de 0,16 ha en 2030 (pour une population mondiale estimée à 8,3 milliards).
- que, selon certains experts indépendants, les projections ci-dessus sont hautement optimistes car la surface moyenne de terre arable par habitant dans les pays pauvres sera seulement de 0,09 hectare en 2014.
- que ces mêmes experts n'ont pas pris en considération, pour leurs calculs, le boom des agro-carburants et les bouleversements climatiques.
- que, selon la FAO, l'Inde perd chaque années 2,5 millions d'hectares de terres et qu'à ce rythme là, il ne restera plus un gramme de terre arable dans ce pays en 2050.
- qu'au cours des 20 dernières années, environ 300 millions d'hectares (six fois la surface de la France) de forêt tropicales, ont été détruits pour implanter des domaines fermiers et des pâturages ou des plantations à grande échelle d'huile de palme, de caoutchouc, de soja, de canne à sucre et autres récoltes.
- que, dans l'Iowa, le coeur de l'empire transgénique du maïs et du soja, les églises dans les zones rurales surplombent les champs d'1m50 parce que l'Iowa a perdu 1m50 de sol fertile en un peu plus d'un siècle.

Bilan négatif de l'éthanol

C'est d'ailleurs dans l'Iowa (à Goldfield et Nevada), en allant filmer des usines de production d'éthanol, que nous avons pu obtenir des chiffres précis quant au bilan énergétique de ce carburant végétal.
Voyez avec nous le désastre. L'usine de Goldfield transforme tous les ans 450 000 tonnes de maïs (pour produire 190 millions de litres d'éthanol) mais, pour ce faire, elle brûle tous les jours 300 tonnes de charbon (qui arrivent par camion de bien loin) et elle relâche benoîtement du CO2 dans l'atmosphère. Cela fait tousser les écologistes! Surtout avec 200 centrales de ce type qui se profilent à l'horizon aux USA. Le charbon, c'est pas très propre mais le gaz est tellement cher: alors certains envisagent de faire tourner les centrales d'éthanol au bois. Quitte à ce que les forêts des USA brûlent de sécheresse, autant les faire brûler dans les usines d'éthanol. Le problème restant que les forêts qui brûlent sont souvent situées à des milliers de kilomètres.
Tentons d'esquisser un bilan (provisoire) de la centrale de Goldfield dans l'Iowa.
Pour produire 1 litre d'éthanol, il faut transformer 2,37 kilos de maïs, brûler 500 grammes de charbon et utiliser 4 litres d'eau.

Le Professeur Pimentel, de l'Université de Cornell (Ithaca, New-York) a prouvé déjà, depuis de nombreuses années, que le bilan énergétique basique de la production d'éthanol est complètement négatif car la production de maïs a un coût réel (intrants, pesticides, travail) sans parler de l'amortissement du matériel agricole qui n'est jamais pris en compte car le bilan serait par trop indécent. Bref, selon le Professeur PIMENTEL, le carburant végétal réchauffe davantage la planète que l’essence !

La suite : http://www.kokopelli.asso.fr/articles/necro-carburants.html

dimanche 3 juin 2007

Avec mon copain Chance

Viens que je t'attrape






On fait une petite pause ?




Tiens, voilà Austin. On lui pique sa balle ?


Hey, on l'a eu !


On est bien dans l'herbe, non ?


T'es mon copain, j'aime bien jouer avec toi !

Aliments et produits toxiques


A la maison, dans le jardin ou en promenade, le chien est amené à entrer en contact avec des éléments qui nous semblent innocents mais qui pourraient lui occasionner de graves désagréments.

En voici quelques uns :

Les Crapauds
Les substances contenues dans la peau du crapaud, et même lorsque celui-ci est mort, sont nocives pour le chien qui les mord. Ces substances ont un effet irritant pour la cavité buccale et l'estomac, provoquant salivation, vomissements et diarrhées. Parfois, des tremblements et des convulsions peuvent aussi survenir. Elles ont aussi des effets néfastes sur les battements du coeur qui seront ressentis plus fortement par les animaux de petite taille, et qui peuvent entraîner le décès.
Il est impératif de contacter votre vétérinaire. En attendant, vous pouvez le soulager en appliquant des compresses imbibées de bicarbonate de sodium dilué dans l'eau, sur la langue et les gencives, afin de nettoyer la gueule et d'éliminer un maximum de substances toxiques.

Le Chocolat
La théobromine contenue dans le chocolat est un alcaloïde très nocif pour les carnivores. Cette substance se retrouve plus particulièrement dans le chocolat noir. Le chocolat au lait ou le cacao en poudre en contient un peu moins. Le chocolat blanc n'en contient pas. A titre d'exemple, une tablette de 200 gr de chocolat noir peut tuer un bouledogue ! On note un effet encore plus nocif de la théobromine sur les races dites "brachycéphales" (celles au museau aplati). Alors, un bon conseil: Finies les friandises à base de chocolat. Il existe bien d'autres produits sur le marché.

Les Antalgiques
Attention, il ne faut jamais donner des antalgiques humains tels que l'aspirine® (acide acetylsalicylique), le doliprane® (paracétamol), l'advil® (ibuprofène) et leurs dérivés à un chien. Ils entraînent des intoxications très graves voire quelquefois mortelles.
Votre vétérinaire peut parfois en utiliser certains mais il saura vous donner la dose exacte à respecter.

Les Plantes toxiques
Il est bien connu que le chien, et surtout le chiot, a tendance à ingérer tout ce qui lui tombe sous la dent… Malheureusement, certaines fleurs ou plantes, parmi les plus communes, ont des effets toxiques, allant de la simple indigestion à l'empoisonnement et à la mort.
Il faut donc savoir reconnaître ces plantes pour les tenir à distance de nos compagnons, sans oublier qu'un chien est toujours capable de se hisser sur ses pattes arrières pour attraper ce que l'on pensait être hors de portée.
Voici quelques uns de ces "faux amis" qui pourraient se montrer fatals à nos "vrais amis" :
* Cactus Candélabre - Couronne d'épines (euphorbe splendide) : Modérément toxiques
* Dieffenbachia : Modérément toxique
* Gui : Très toxique
* Herbe aux chats (cataire) : Faiblement toxique
* Hortensia : Très toxique
* Houx : Modérément toxique
* Laurier Rose : Très toxique
* Lierre : Faiblement toxique
* Lis (et autres liliacées) : Très toxiques
* Philodendron : Modérément toxique
* Poinsettia : Faiblement à modérément toxique
* Raisin (frais ou sec) : Modérément toxique
* Rhododendron : Modérément toxique
Ainsi que :
* Cerisier de Jérusalem
* Chrysanthème
* Cycade du Japon
* Jacinthe
* Jonquille
* Pied-d'alouette
* Tulipe
D'autres fleurs et plantes sont malheureusement nocives pour les chiens et nous vous engageons à bien vous renseigner auprès de votre vétérinaire ou de votre pépiniériste. avant de garnir vos vases ou votre jardin.
En cas de problème, alertez votre vétérinaire dans les meilleurs délais avec, si possible, un échantillon de la plante ingérée.

Alcool
Ne faites pas goûter d’alcool à votre animal. L’ingestion d’alcool peut provoquer des blessures, une désorientation, des vomissements, des problèmes urinaires ou même le coma ou la mort.

Aliments avariés
La moisissure que l’ont trouve sur la plupart des aliments avariés contient des toxines telles que la pénicilline ou des mycotoxines trémorgènes. Les symptômes se traduisent par des tremblements et des crises pouvant durer plusieurs heures ou même plusieurs jours. Ce type d’empoisonnement est considéré comme un cas d’urgence et un traitement médical est nécessaire pour contrôler les tremblements et détoxiquer le chien.
Faites particulièrement attention avec le bac à compost qui pourrait se trouver dans votre jardin.

Aliments pour bébés
Avant de donner un aliment pour bébé à votre chien, vérifiez qu’il ne contienne pas de poudre d’oignon, qui peut être toxique pour votre chien.

Antigel

L’antigel à un goût agréable pour les chiens et les chats. Même une très petite quantité d’antigel peut être fatale. Si vous soupçonnez que votre animal a ingéré de l’antigel, contactez immédiatement votre vétérinaire. Afin d’empêcher l’éthylène glycol d’être absorbé par le foie, le vétérinaire va administrer de l’éthanol à votre animal afin de contrecarrer les effets de l’éthylène glycol. Plus le traitement est administré rapidement, plus les chances de survie sont grandes. Une fois que les reins commencent à être atteints, la plupart des animaux ne survivent pas.

Les symptômes d’une intoxication à l’antigel dépendent du laps de temps qui suit l’ingestion. Les symptômes peuvent apparaître déjà 30 minutes après l’ingestion de l’antigel et durer environ 12 heures.
Les premiers symptômes sont un comportement déprimé (l’animal est couché et n’as pas d’intérêt pour ce qu’il se passe autour de lui), des vomissements, des pertes d’équilibre (l’animal semble soûl), des tremblements, des crises, une soif excessive, une urination fréquente.
Après le premier stade, l’animal peut sembler aller mieux mais il se sentira beaucoup plus mal après un jour ou deux, quand les reins commenceront à défaillir. La quantité d’urine diminuera fortement dans la plupart des cas. A ce stade, le foie aura transformé l’éthylène glycol en substances beaucoup plus dangereuses.
Les autres symptômes peuvent très bien passer inaperçus pendant plusieurs jours alors que des dommages irréparables sont en train de se produire. Puis les vomissements peuvent réapparaître, ainsi qu’un manque d’appétit, de la déshydratation, une incapacité à uriner, de la salivation, des tremblements des ulcères dans la bouche, le coma ou la mort.
Les animaux qui souffrent d’une défaillance rénale suite à une intoxication à l’antigel peuvent parfois être sauvés grâce à un traitement agressif. Certaines vétérinaires spécialisés peuvent mettre l’animal sous dialyse.
Malheureusement, les dommages aux reins sont souvent graves et irréversibles. Des transplantations de reins ont été effectuées avec succès chez certains chiens et chats mais tous les animaux ne sont pas de bons candidats pour ce type de chirurgie et le manque de donneurs d’organes empêche les bons candidats d’y avoir recours.

Avocat
L’avocat contient un élément toxique appelé persine qui peut causer des dommages au cœur, aux poumons ou à d’autres tissus chez la plupart des animaux.

Bonbons
Les bonbons sans sucre contenant du xylitol sont considérés dangereux pour les animaux de compagnie. Ce composant peut causer des dommages au foie et même la mort chez certains chiens.

Caféine

Les boissons contenant de la caféine tels que les sodas, le thé ou le café peuvent agir comme stimulants et accélérer le rythme cardiaque de l’animal. L’ingestion de caféine peut provoquer des crises, parfois fatales.

Champignons

Tout comme chez l’être humain, l’empoisonnement par des champignons peut être fatal. Ils peuvent causer de graves problèmes au foie et des dérèglements neurologiques. Consultez immédiatement votre vétérinaire si vous soupçonnez que votre animal a mangé des champignons.

Extraits d’huile de citron
L’extrait d’huile de citron peut provoquer des vomissements.

Foie
Cet ingrédient peut vous paraître incongru dans cette liste puisqu’il est largement recommandé dans l’alimentation BARF et Raw Feeding. Donné en quantités raisonnables, le foie est très bon pour votre chien. En réalité, c’est un excès de foie qui peut être dommageable puisqu’il peut conduire à une hypervitaminose A. N’abusez donc pas du foie dans le régime alimentaire de votre chien.
Symptômes : déformation des os, croissance excessive des os sur les épaules et la colonne vertébrale, perte de poids et perte d’appétit.

Noix de macadamia

Le composant toxique est inconnu mais l’ingestion de quantités aussi faibles que six noix peuvent causer une élévation de la température, une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements et une faiblesse, voire une paralysie du train arrière.
Symptômes : difficultés à se lever, détresse, halètement, membres enflés et douleurs aux membres.

Noix de muscade
La noix de muscade est hallucinogène quand elle est ingérée en grandes quantités.

Oignons

Les oignons peuvent causer une anémie hémolytique, ce qui signifie que les globules rouges sont détruits prématurément dans le sang, tandis que leur taux de production demeure normal. L’empoisonnement peut se produire soit par l’ingestion de grandes quantités, soit par l’ingestion répétée de plus petites quantités.
L’intoxication peut survenir quelques jours après que le chien ait mangé des oignons. Des vomissements, des diarrhées, une faiblesse et une perte d’appétit peuvent apparaître. L’urine prend une couleur foncée. Le chien peut avoir une respiration courte car le nombre des globules rouges (qui transportent l’oxygène) se retrouve réduit.
Autres symptômes : température corporelle élevée, confusion et augmentation du rythme cardiaque. Consultez immédiatement votre vétérinaire.
Les quantités d’oignons, crus ou cuits, nécessaire à une intoxication sont assez élevées pour que le chien puisse tolérer de petites doses d’oignon sans problème.
Tandis que l’ail contient une autre substance toxique, le thiosulphate, il semblerait que celui-ci soit moins toxique et que de grandes quantités devraient être absorbées pour causer une intoxication.

Os cuits
Les os cuits peuvent être très dangereux pour votre animal. Les os deviennent cassants une fois qu’ils sont cuits ce qui forme des esquilles lorsqu’ils se cassent. Les esquilles ont des bords tranchants et peuvent rester coincés dans les dents, causer un étouffement ou une perforation des parois stomacale et intestinale.
Symptômes de l’étouffement : gencives pâles ou bleues, halètement, le chien se touche la tête avec les pattes, respiration lente, inconscience, pupilles dilatées.
Les os crus ne sont pas dangereux et aident à garder les dents propres.
Les os sont très riches en calcium et trop d’os peuvent provoquer constipation sévère.

Pâte à pain

Quand de la pâte à pain est ingérée, la température corporelle de votre animal fait lever la pâte dans l’estomac. Pendant que la pâte lève, de l’alcool est produit.
Symptômes : douleur abdominale, vomissements, désorientation, dépression.
Un tout petit peu de pâte à pain peut déjà causer des problèmes car elle gonfle jusqu’à plusieurs fois sa taille.

Pépins de poire et de pomme, noyaux de pêche, de prune, de cerise et d’abricot
Les pépins contiennent du glycoside cyanogénique qui peut causer un empoisonnement.
Symptômes : vomissements, diarrhées, tachycardie, coma, mort.

Produits laitiers

La majorité des produits laitiers sont mal digérés par les chiens qui ont souvent peu ou pas du tout l’enzyme nécessaire pour digérer le lactose. Tout comme chez les humains, les chiens intolérants au lactose peuvent avoir des flatulences et des diarrhées.
Le fromage et le yaourt sont mieux tolérés car ils contiennent moins de lactose. Bien que quelques rares chiens tolèrent bien le lait, d’une manière générale, préférez les produits laitiers fermentés.

Rhubarbe

Les feuilles sont dangereuses.

Saumon cru

L’empoisonnement au saumon peut s’avérer être un problème pour toute personne qui nourrit son chien avec une alimentation de type BARF ou Raw Feeding. La cause de cet empoisonnement est une infection par une bactérie de type rickettsie appelée Neorickettsia Helminthoeca. La rickettsie n’infecte pas directement le chien mais est transportée par un parasite (un ver plat) appelé Nanophyteus Salmincola, par le biais de deux hôtes intermédiaires : les escargots d’eau douce et les poissons salmonidés.
Le Nanophyteus Salmincola infecte certaines espèces d’escargots d’eau douce qui sont à leur tour, en tant que maillons de la chaîne alimentaire, mangés par le saumon. Ni le vers, ni la rickettsie ne sont mortels pour le saumon. Le chien n’est exposé que lorsqu’il ingère l’hôte secondaire, un poisson infecté. Une fois que le chien a mangé le poisson, les larves du ver éclatent et libèrent les rickettsies.
Les premiers symptômes apparaissent 5 à 7 jours après l’ingestion et se traduisent par une léthargie et une perte d’appétit. La température corporelle atteint 40 à 42 °C lors des deux premiers jours puis revient à la normale. Au quatrième jour, les vomissements deviennent persistants. Quelques jours après le début des vomissements, on voit apparaître des diarrhées avec du sang. La diarrhée est souvent de couleur jaune. Les ganglions lymphatiques sont enflés.
Au stade le plus avancé, les symptômes gastro-intestinaux sont presque semblables à ceux de la parvovirose. Les symptômes nasaux et oculaires peuvent ressembler à ceux de la maladie de Carré. Non traitée, l’intoxication au saumon est mortelle dans 90% des cas. L’empoisonnement peut être diagnostiqué par l’analyse de selles et est guérissable si détecté à temps. Le traitement comporte une hydratation de soutien, l’administration d’antibiotiques pour tuer la rickettsie et l’administration d’un vermifuge pour tuer le parasite. Une amélioration de l’état général se fait déjà ressentir dans les deux jours.
Les gestes de prévention sont simples. Evitez les salmonidés crus. Si vous vivez près d’une rivière où vivent des saumons, gardez un œil sur votre chien afin de l’empêcher de manger des poissons morts. Consultez immédiatement votre vétérinaire si vous suspectez votre chien d’avoir ingéré du saumon cru.

Sel

Le sel et les aliments trop salés peuvent causer des maux d’estomac ou une pancréatite.

Tabac

Les cigarettes, les mégots de cigarettes, le tabac à pipe, les patchs à la nicotine, les chewing-gums à la nicotine et le tabac à chiquer peuvent être fatals à votre animal s’ils sont ingérés. Les signes d’une intoxication à la nicotine peuvent apparaître au bout d’une heure.
Symptômes : hyperactivité, salivation, halètement, vomissements et diarrhée.
Symptômes avancés : faiblesse musculaire, spasmes, évanouissements, coma, augmentation de la fréquence cardiaque et arrêt cardiaque.

Si vous fumez, pensez garder les produits contenant de la nicotine hors de portée de votre animal. Si vous soupçonnez votre chien d’avoir ingéré un de ces produits, consultez immédiatement votre vétérinaire.

Plants de tomates
Les plants de tomate contiennent de l’atropine qui peut causer une dilatation des pupilles, des tremblements et un rythme cardiaque irrégulier. C’est dans les feuilles et la tige des plants de tomates que la concentration en atropine est la plus élevée. Viennent ensuite les tomates vertes, puis les tomates mûres.


Centre anti-poison de Lyon ouvert 24h/24 et 7j/7 :

04 78 87 10 40

L'alimentation industrielle

Très peu de propriétaires de chiens savent ce que les croquettes contiennent réellement de si appétissant et succulent, vantées par une publicité très attractive disposant de budgets astronomiques.

Les différentes usines produisant des croquettes et autres aliments pour animaux de compagnie ont comme objectif principal de valoriser par des profits financiers, les différents déchets de l'ensemble de l'industrie agro-alimentaire humaine. Elles sont donc une partie intégrante de l'industrie agro-alimentaire tout court. Les ingrédients ne pouvant plus servir à la consommation humaine prennent ainsi le chemin de l'alimentation de nos animaux de compagnie. Les sources d'approvisionnement sont pour ainsi dire inépuisables. Il n'est donc absolument pas étonnant que toutes les grandes marques soient en mains de grandes sociétés multinationales.

La partie carnée généralement sous forme de farine de viandes ainsi que les graisses animales entrant dans la composition des croquettes sont achetées auprès de sociétés d'équarrissage. Ces sociétés ont comme vocation primaire de valoriser toutes les parties des animaux qui leurs sont amenés. Animaux de fermes malades ayant été traités par des médicaments divers dont des antibiotiques, euthanasiés pour des raisons diverses. Par des invendus provenant de différentes grandes surfaces. Pour gagner du temps, certaines sociétés d'équarrissage ne prennent même pas la peine d'enlever les emballages souvent sous forme de différentes matières plastiques. Dans certains pays, les animaux de compagnies, donc chiens et chats euthanasiés par des vétérinaires, peuvent prendre le chemin de l'équarrissage pour être transformés en farine de viande, os et en graisse animale.

Becs, plumes, pattes, excréments des volailles ou sabots, peaux, urines, matières fécales sont des parties intégrantes des farines de viandes permettant aux fabricants d'augmenter artificiellement les indications en protéines qui, sous cette forme azotée, ne sont que difficilement assimilables par nos chiens ou chats.

Dans l'ensemble, la grande partie de la composition des croquettes est formée de céréales et déchets végétaux variés provenant des différentes usines de transformation. Par céréales, il faut comprendre des lots declassés pour la consommation humaine, soit à cause des mauvais stockages (humidité, moisissures), ou parce qu'ils n'atteignent pas le poids/hl requis, donc des grains trop petits.

Les différents déchets végétaux se trouvant très souvent dans différentes marques de croquettes sont par exemple :
Pulpes de betterave qui ne sont rien d'autre qu'un résidu très encombrant de l'industrie sucrière.
Les glutens sous différentes formes sont des résidus provenant de minoteries. Ce sont des collants particulièrement indigestes. Les farines de soja, obtenues après extraction d'huiles souvent rances comme apport intéressant en protéines. Ou la cellulose un ingrédient d'après les fabricants particulièrement digeste dont la définition d'après le Grand Larousse est cit.: Désignation courante des pâtes à papiers chimiques, qui sont essentiellement constituées de cellulose ou simplement de sciure, déchets encombrant en provenance de scieries. Le chien est incapable de digérer la cellulose même celle des parois cellulaires des végétaux, comme par exemple les légumes, donc ingrédient idéal pour un chien.

Ces ingrédients passent le processus de fabrication qui se fait à des températures élevées sous pression, modifiant ou détruisant les vitamines, enzymes et acides aminés que ces matières premières pouvaient contenir. Certaines substances chimiques dont des anesthésiants peuvent résister à de telles températures. Ces différentes matières premières provenant des différents secteurs de l'industrie agro-alimentaire ont subi des transformations pour lesquelles on a utilisé des substances chimiques, donc des agents de production. Les fabricants de croquettes restent silencieux sur les conséquences de possibles réactions entre ces différentes substances ou ne donnent pas d'informations sur les moyens analytiques de contrôle mis en en place pour éviter qu'elles entrent dans la chaîne alimentaire des chiens et chats.

Les fabricants compensent la perte en vitamines et d'autres éléments par l'ajout d'un prémix de vitamines et minéraux industriels bon marché. La conservation de l'Omega 3 pose un problème technique et certaines croquettes pourraient donc en être simplement dépourvues. La destruction des enzymes, indispensable pour des carnivores n'est par contre pas compensée. En d'autres termes, la croquette est une nourriture morte.

En lisant les ingrédients qui doivent obligatoirement figurer sur les sacs d'emballages, le flou est omniprésent. En effet, par une astuce simple et absolument légale, les fabricants mettent en première place, par exemple, farine de volaille donnant l'impression que la composition comporte une part majoritaire carnée. En listant cependant en détail les autres composants céréaliers ou végétaux, ils cachent qu'en réalité la farine de volaille n'est qu'une partie minoritaire souvent aux alentours de 20%. C'est l'ensemble des différents composants qui doivent être pris en compte.

Les graisses animales pour éviter qu'elle ne rancissent ont besoin de stabilisateurs connus sous le nom de conservateurs. L'annotation anodine sur les sacs d'emballages comme "Additifs selon UE" cachent souvent des conservateurs comme le B.H.A, (butylhydroxyanisol), le B.H.T. (butylhydroxytoluène ) ou l’ethoxyquine. L'emploi de ces substances est soit sévèrement réglementé, soit tout simplement interdit pour la consommation humaine. Elles sont soupçonnées d'avoir des effets cancérigène, peuvent ralentir la formation de globules blancs et ont un effet néfaste sur le système immunitaire.

Certains fabricants ont commencé à employer comme conservateur la vitamine E Tocophérol. Il n'y a actuellement aucune vitamine permettant d'assurer la conservation au delà de six mois alors que les sacs d'emballages affichent des dates de ventes pour 12 voire même 18 mois. D'autres fabricants indiquent fièrement que leurs produits sont exempts de conservateurs, ce qui ne signifie en réalité rien d'autre que leurs matières premières en contiennent déjà, ce qui leur permet d'abord d'éviter d'en ajouter eux mêmes et par une astuce absolument légale d'avoir l'obligation de les déclarer.

Avec une telle nourriture, beaucoup de chiens (sur)vivent en apparente bonne santé, mais hélas un grand nombre en nette augmentation accuse le coup par différentes maladies.

Les fabricants de croquettes flairant avec raison un marché très prometteur ont commencé à mettre sur le marché des croquettes diététiques pour des affections différentes se chiffrant en milliards d'Euros.

Source : www.b-a-r-f.com

Le BARF



Introduction
Les chiens et les loups sont tellement proches d’un point de vue physiologique, que des études sur les processus physiologiques des loups ont été menées sur des chiens, justement (Mech, L.D. 2003 Wolves : Behavior, Ecology and Conservation).

En outre, le capital génétique des loups et des chiens (ADN) est le même à 99.8% - la citation suivante est de Robert K. Wayne, Ph.D. et de sa conférence sur la génétique canine (source : "Le chien domestique est un parent excessivement proche du loup gris dont l'ADN mitochondrial ne diffère que de 0.2%").

La reproduction entre les deux espèces est possible et produit une descendance elle-même fertile - même les chiens de très petite taille comme des Westies ou des Chihuahuas pourraient hypothétiquement se reproduire avec un loup ! Ce qui démontre sans conteste la similarité génétique des deux espèces (la reproduction d’animaux incompatibles ne résulte pas en la naissance de petits viables et fertiles (voir, par exemple, le croisement cheval / âne qui produit une mule, stérile).

La recherche sur les loups a bien mis en évidence les besoins de ceux-ci (Mech, L.D. 2003. Wolves : Behavior, Ecology, and Conservation). De la gueule à l’anus, la physiologie et l’anatomie du chien et du loup sont pratiquement identiques. Quelle conclusion pouvons-nous en tirer sinon que le chien se doit d’être nourri comme le carnivore qu’il a toujours été ? Comment justifier de les nourrir avec une alimentation industrielle ou ménagère encore plus difficile à digérer ? Comment justifier de vouloir modifier si radicalement une alimentation à base de proies dont la nature nous prouve qu’elle est parfaitement adaptée ? Les chiens sont des carnivores. Ils ont toujours besoin de viande, d’os et d’organes. Leurs besoins nutritionnels n’ont pas changé. La meilleure alimentation et la plus digestible est donc celle qui est basée sur l’ingestion de proies entières, d’os charnus et de carcasses crues.

Regardez dans la gueule de votre chien. Ces dents impressionnantes et tranchantes sont conçues pour attraper, déchirer et couper de gros morceaux de viande (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology : Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pg 258.). Ils ne sont pas équipés pour de molaires larges et plates servant à broyer de la matière végétale. Leurs molaires sont disposées en ciseaux, leur permettant ainsi de d'ingérer de la viande, des os et de la peau. Les carnivores sont équipés de dents particulières, incluant la présence des dents carnassières : la quatrième prémolaire supérieure et la première molaire inférieure.

Comparez cela avec vos propres dents ou celles d'un ours noir. L'ours noir est un vrai omnivore, tout comme nous. Nous avons des molaires larges et plates capables de broyer des végétaux. Les ours noirs, alors qu'ils disposent d'impressionnantes canines, ont également des molaires plates à l'arrière de leur gueule afin de mâcher la matière végétale. Les chiens et la plupart des carnivores n'ont pas ce type de dents. Pourquoi ? Parce qu'ils ne mangent pas de végétaux.

Les dents sont hautement spécialisées et structurées en fonction du régime alimentaire de l'animal et la différence entre les dents d'un ours et les dents d'un chien (tous deux appartenant à l'ordre des carnivores) le prouve (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pgs 260.). On peut donc logiquement se poser la question suivante : Si le chien (ou le chat ou le furet) a la dentition d'un animal carnivore, pourquoi le nourrir avec des croquettes composées essentiellement de céréales ?

Les chiens sont équipés de muscles maxillaires et de muscles du cou puissants leur permettant d'attraper des proies et de mâcher de la viande, des os et de la peau. La large ouverture de leur mâchoire leur permet d'engloutir de grands morceaux de viande et d'os. Leur crâne est lourd et sa forme lui permet d'éviter les mouvements latéraux de la mâchoire inférieure lorsque la proie capturée se débat (la fosse mandibulaire est profonde et en forme de C). Cette forme permet uniquement des mouvements de haut en bas, alors que les herbivores et les omnivores ont une fosse mandibulaire plus plate qui permet les mouvements latéraux nécessaires à la mastication des végétaux (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology : Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pgs 258-259.).
Jugez plutôt de cette citation issue de l'ouvrage de mammalogie cité plus haut:
"Les canidés, félidés et mustélidés doivent principalement leur survie à la consommation de proies fraîches. Il en découle que ces familles présentent un développement plus important de "la dent et de la griffe"; ils développent en outre une morphologie de carnassier et une faculté au mouvement horizontal."

Ceci se traduit par un fait très simple : tout dans le corps d'un chien est conçu et adapté à son mode de vie de carnivore et de chasseur. Bien que l'humain, par la sélection, a modifié l'apparence extérieur des chiens (avec pour conséquence une variation notable au niveau de la taille et de la forme), il n'a en rien leur anatomie interne et leur physiologie.

Les chiens ont une anatomie interne et une physiologie de carnivore (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology : Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pg 260.). Ils ont un estomac hautement élastique, conçu pour conserver de grandes quantités de viande, d'os, d'abats et de peau. Leur estomac est simple, avec un cæcum peu développé (Feldhamer, G.A. 1999. Mammology: Adaptation, Diversity, and Ecology. McGraw-Hill. pg 260.). Ils ont un intestin grêle relativement court et un gros intestin (côlon) court, lisse et sans haustration. Cela signifie que la nourriture le traverse rapidement. Cependant, les composés végétaux ont besoin de temps pour reposer puis fermenter. Ceci est dévolu à un côlon avec des haustrations (explication : on pourrait comparer l'apparence d'un côlon avec haustrations - celui de l'homme par exemple - à un lot de balles de tennis que l'on aurait enfilé dans une chaussette longue et étroite), un intestin grêle plus gros et plus long et éventuellement la présence d'un cæcum (ndlt : partie à la jonction de l'intestin grêle et du côlon). Les chiens n'en sont pas dotés et ont l'intestin grêle et le gros intestin les plus courts des mammifères, ce qui les rend adaptés au carnivorisme.


BARF et Raw Feeding

Le BARF et le Raw Feeding sont des approches holistiques - c’est-à-dire naturelles - de l’alimentation des carnivores domestiques, tels que le chien, le chat et le furet. Dans cette optique, le choix des aliments s’appuie sur le respect de la physiologie propre à chaque espèce animale. Le chien étant un carnivore, il convient de lui proposer une alimentation de carnivore, à base majoritairement de viande à os crue, d’abats. Nous nous appuyons notamment sur l’idée que les choix alimentaires des animaux sauvages sont guidés par leurs besoins biologiques. Dans la nature, les animaux choisissent instinctivement la diète la mieux adaptée à leur métabolisme, choix que nos chiens domestiques n’ont plus la possibilité de faire, tout simplement parce que nous subvenons nous-mêmes à leurs besoins quotidiens.

Il existe deux principaux courants en alimentation crue : le BARF et le Raw Feeding.

La diète BARF est un régime mis au point par le Dr. Ian Billinghurst, un vétérinaire australien. Elle est composée d’os charnus, de fruits et de légumes réduits en purée, d’abats et de suppléments tels que les algues, le yoghourt, diverses huiles, la levure de bière, etc. Le nettoyage des dents est assuré par la mastication des os.

Dans le petit monde de l’alimentation naturelle, il s’agit de la diète la plus populaire et la documentation sur le sujet est abondante que ce soit sur Internet ou en librairie. La diète BARF ne convient pas pour les chats et les furets, qui sont des carnivores stricts. Elle convient par contre très bien à la majorité des chiens.

Si les aliments sont faciles à se procurer à un coût raisonnable, il n’en va pas de même pour les suppléments dont les prix peuvent s’avérer très élevés, pour une utilité parfois contestée chez les propriétaires nourrissant leur animal avec une diète naturelle. Cependant, le régime BARF convient généralement très bien aux débutants, qui ont souvent peur que leur chien soit carencé. La présence de légumes, de fruits et de suppléments a plutôt tendance à les rassurer.

Comme tous les régimes naturels, la diète BARF doit être adaptée aux besoins spécifiques de votre chien, que ce soit en termes de quantités qu’en termes de composition. Bien des propriétaires ont pu constater par exemple que la quantité d’os par rapport à la viande était trop élevée. Le bon sens doit toujours primer sur les recommandations officielles.

Les os récréatifs, comme les rotules de bœuf et les os porteurs des mammifères herbivores, sont selon nous à proscrire, contrairement à ce que recommande le Dr. Billinghurst.

La diète Raw Feeding est un régime à base de viande crue, d’os et d’abats. Ce régime est conseillé notamment par le Dr. Tom Lonsdale, vétérinaire lui aussi australien. Le but de ce régime est de reconstituer, le plus fidèlement possible, une proie entière à partir de différents morceaux de viande. Les quantités suggérées sont de 5 à 10 % d’abats, 10 à 15 % d’os comestibles et de 80 à 85 % de viande (muscle). Les morceaux de viande et les os doivent être les plus gros possibles afin de reconstituer la forme d’une proie entière. Les os porteurs des mammifères herbivores sont cependant à proscrire. Les seuls suppléments indiqués dans le régime Raw Feeding sont les œufs et, de temps en temps, les restes de table. Le poisson peut éventuellement être remplacé par de l’huile de poisson.

Avec le régime Raw Feeding, une bonne santé buccale est assurée. Grâce à la grande quantité de viande, chaque repas est facilement assimilé et l’on évite ainsi les impactions intestinales dues à une trop grande quantité d’os. Le temps de préparation est moins long qu’avec la diète BARF puisqu’il n’y a pas de légumes ni de fruits à réduire en purée, ni de suppléments à ajouter.

Ce régime fait souvent peur aux débutants qui n’osent pas donner de gros os ou qui ont peur que cette diète ne soit pas équilibrée. C’est pourquoi ils commencent généralement avec la diète BARF décrite plus haut. Tout comme pour la diète BARF, ce régime n’est pas une science exacte et doit absolument être adapté aux besoins spécifiques de votre animal.

Conclusion

La viande crue est le régime approprié pour un chien. Aucun régime fabriqué par l’homme ne peut rivaliser avec un régime naturel à base de viande crue. Les bénéfices de ce type de régime sont multiples. La plupart des gens témoignent d’importants changements dans la santé générale de leur chien une fois qu’ils sont passés à une diète crue. L’un des changements les plus importants est la santé dentaire. Le fait de mâcher des os nettoie mieux les dents que le brossage. Les maladies parodontales dont souffrent beaucoup de chiens nourris aux croquettes conduit à des maladies du cœur, du foie ou des reins, en plus des douleurs dues aux gencives abîmées.


Le deuxième effet visible de l’alimentation crue est la brillance du poil. Le chien a moins besoin d’être lavé et sent meilleur. Beaucoup de problèmes de peau sont résolus dès le passage à une alimentation crue.


La plupart des chiens qui changent d’alimentation voient également leur énergie augmenter. D’une part parce que les protéines et les graisses animales sont la meilleure source d’énergie pour un carnivore, et d’autre part parce que les céréales contenues dans les croquettes demandaient beaucoup d’énergie pour être digérées.


Pour terminer, gardez à l’esprit que votre chien est un carnivore. Il a besoin de viande et d’os pour se développer et pour être en bonne santé. Les régimes BARF et Raw Feeding répondent à tous les besoins nutritionnels de votre compagnon.

Sources : www.rawfed.com
B.A.R.F – L’alimentation naturelle de votre chien, Laurence Caro, Mars 2006-11-20
Pour plus d’informations : www.barf.ch

Mon printemps 2007

C'est le printemps !


J'ai 15 mois


et j'aime toujours autant les balades !


Je me sens bien !


Je m'éclate quoi !


J'suis beau, hein !?


Mes chemins de balade


C'est joli !?