dimanche 3 juin 2007

L'alimentation industrielle

Très peu de propriétaires de chiens savent ce que les croquettes contiennent réellement de si appétissant et succulent, vantées par une publicité très attractive disposant de budgets astronomiques.

Les différentes usines produisant des croquettes et autres aliments pour animaux de compagnie ont comme objectif principal de valoriser par des profits financiers, les différents déchets de l'ensemble de l'industrie agro-alimentaire humaine. Elles sont donc une partie intégrante de l'industrie agro-alimentaire tout court. Les ingrédients ne pouvant plus servir à la consommation humaine prennent ainsi le chemin de l'alimentation de nos animaux de compagnie. Les sources d'approvisionnement sont pour ainsi dire inépuisables. Il n'est donc absolument pas étonnant que toutes les grandes marques soient en mains de grandes sociétés multinationales.

La partie carnée généralement sous forme de farine de viandes ainsi que les graisses animales entrant dans la composition des croquettes sont achetées auprès de sociétés d'équarrissage. Ces sociétés ont comme vocation primaire de valoriser toutes les parties des animaux qui leurs sont amenés. Animaux de fermes malades ayant été traités par des médicaments divers dont des antibiotiques, euthanasiés pour des raisons diverses. Par des invendus provenant de différentes grandes surfaces. Pour gagner du temps, certaines sociétés d'équarrissage ne prennent même pas la peine d'enlever les emballages souvent sous forme de différentes matières plastiques. Dans certains pays, les animaux de compagnies, donc chiens et chats euthanasiés par des vétérinaires, peuvent prendre le chemin de l'équarrissage pour être transformés en farine de viande, os et en graisse animale.

Becs, plumes, pattes, excréments des volailles ou sabots, peaux, urines, matières fécales sont des parties intégrantes des farines de viandes permettant aux fabricants d'augmenter artificiellement les indications en protéines qui, sous cette forme azotée, ne sont que difficilement assimilables par nos chiens ou chats.

Dans l'ensemble, la grande partie de la composition des croquettes est formée de céréales et déchets végétaux variés provenant des différentes usines de transformation. Par céréales, il faut comprendre des lots declassés pour la consommation humaine, soit à cause des mauvais stockages (humidité, moisissures), ou parce qu'ils n'atteignent pas le poids/hl requis, donc des grains trop petits.

Les différents déchets végétaux se trouvant très souvent dans différentes marques de croquettes sont par exemple :
Pulpes de betterave qui ne sont rien d'autre qu'un résidu très encombrant de l'industrie sucrière.
Les glutens sous différentes formes sont des résidus provenant de minoteries. Ce sont des collants particulièrement indigestes. Les farines de soja, obtenues après extraction d'huiles souvent rances comme apport intéressant en protéines. Ou la cellulose un ingrédient d'après les fabricants particulièrement digeste dont la définition d'après le Grand Larousse est cit.: Désignation courante des pâtes à papiers chimiques, qui sont essentiellement constituées de cellulose ou simplement de sciure, déchets encombrant en provenance de scieries. Le chien est incapable de digérer la cellulose même celle des parois cellulaires des végétaux, comme par exemple les légumes, donc ingrédient idéal pour un chien.

Ces ingrédients passent le processus de fabrication qui se fait à des températures élevées sous pression, modifiant ou détruisant les vitamines, enzymes et acides aminés que ces matières premières pouvaient contenir. Certaines substances chimiques dont des anesthésiants peuvent résister à de telles températures. Ces différentes matières premières provenant des différents secteurs de l'industrie agro-alimentaire ont subi des transformations pour lesquelles on a utilisé des substances chimiques, donc des agents de production. Les fabricants de croquettes restent silencieux sur les conséquences de possibles réactions entre ces différentes substances ou ne donnent pas d'informations sur les moyens analytiques de contrôle mis en en place pour éviter qu'elles entrent dans la chaîne alimentaire des chiens et chats.

Les fabricants compensent la perte en vitamines et d'autres éléments par l'ajout d'un prémix de vitamines et minéraux industriels bon marché. La conservation de l'Omega 3 pose un problème technique et certaines croquettes pourraient donc en être simplement dépourvues. La destruction des enzymes, indispensable pour des carnivores n'est par contre pas compensée. En d'autres termes, la croquette est une nourriture morte.

En lisant les ingrédients qui doivent obligatoirement figurer sur les sacs d'emballages, le flou est omniprésent. En effet, par une astuce simple et absolument légale, les fabricants mettent en première place, par exemple, farine de volaille donnant l'impression que la composition comporte une part majoritaire carnée. En listant cependant en détail les autres composants céréaliers ou végétaux, ils cachent qu'en réalité la farine de volaille n'est qu'une partie minoritaire souvent aux alentours de 20%. C'est l'ensemble des différents composants qui doivent être pris en compte.

Les graisses animales pour éviter qu'elle ne rancissent ont besoin de stabilisateurs connus sous le nom de conservateurs. L'annotation anodine sur les sacs d'emballages comme "Additifs selon UE" cachent souvent des conservateurs comme le B.H.A, (butylhydroxyanisol), le B.H.T. (butylhydroxytoluène ) ou l’ethoxyquine. L'emploi de ces substances est soit sévèrement réglementé, soit tout simplement interdit pour la consommation humaine. Elles sont soupçonnées d'avoir des effets cancérigène, peuvent ralentir la formation de globules blancs et ont un effet néfaste sur le système immunitaire.

Certains fabricants ont commencé à employer comme conservateur la vitamine E Tocophérol. Il n'y a actuellement aucune vitamine permettant d'assurer la conservation au delà de six mois alors que les sacs d'emballages affichent des dates de ventes pour 12 voire même 18 mois. D'autres fabricants indiquent fièrement que leurs produits sont exempts de conservateurs, ce qui ne signifie en réalité rien d'autre que leurs matières premières en contiennent déjà, ce qui leur permet d'abord d'éviter d'en ajouter eux mêmes et par une astuce absolument légale d'avoir l'obligation de les déclarer.

Avec une telle nourriture, beaucoup de chiens (sur)vivent en apparente bonne santé, mais hélas un grand nombre en nette augmentation accuse le coup par différentes maladies.

Les fabricants de croquettes flairant avec raison un marché très prometteur ont commencé à mettre sur le marché des croquettes diététiques pour des affections différentes se chiffrant en milliards d'Euros.

Source : www.b-a-r-f.com

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